Login

Sommet du végétal Est-ce que la génétique sera encore un facteur de progrès ? Quels objectifs pour le Gnis ?

En maïs comme en blé, le progrès génétique semble « encore » d’actualité. Pour le maïs il est flagrant, les plantes résistent mieux aux facteurs extérieurs et ont un rendement qui augmentent chaque année (1,4 q/ha en moyenne). Par contre pour le blé, les rendements stagnent depuis quelques années. Toutefois, les progrès génétiques des céréales ne semblent pas avoir dit leur dernier mot.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


Des rendements de blé multipliés
par 4 en 50 ans (© Terre-net Média)
« Cela fait 35 ans que les produits phytosanitaires connaissent le succès, mais ça fait 8.000 années de succès pour la génétique » commente ironiquement Daniel Segonds du Gnis. « La génétique c’est le facteur essentiel de l’augmentation des rendements. Pour le blé, en 50 ans nous avons multiplié par 4 les rendements (de 20q/ha à 80). Aujourd’hui, les rendements stagnent, mais le progrès génétique est constant. » « Le principal facteur responsable » de cette stagnation des rendements semble être « les conditions climatiques » d’après François Houiller de l’Inra.

« Les variétés devront bien résister aux conditions à stress »

« Il nous faut définir de nouveaux objectifs qui répondent aux besoins de vous, agriculteurs. Le premier, la productivité, nous l’avons toujours fait et nous continuons. Il en va de même pour le deuxième, la qualité » dit-il en illustrant avec la qualité des blés fournis à nos boulangers.

« Le troisième objectif : la sécurisation des rendements. Les variétés devront bien résister aux conditions à stress ». Par contre, le représentant du Gnis s’élève contre la demande de « plantes qui poussent dans un environnement hostile. Là ça ne fait pas consensus » (avec les orientations du Gnis, ndrl) précise-t-il.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement